A PROPOS

Michael Bechler
Architecte narratif, Design de parcours client, Stratégie digitale

Ses études d’Arts Plastiques et ses débuts de carrière en tant que graphiste freelance semblaient lui tracer une voie toute artistique. Mais, en découvrant le potentiel qu’offrait le web, combiné à son envie frénétique de s’essayer à de multiples domaines, il a fini par devenir entrepreneur, puis chef d’entreprise, puis serial entrepreneur. Communicant dans l’âme, il se découvre un don pour la simplification des process, s’essaye au design UX, créé de nouveaux outils logiciels pour redonner le contrôle de leur communication, aux petites entreprises. Reconnu par ses pairs il a donné plusieurs conférences, découvert la Silicon Valley, installé une compagnie au Québec et multiplié les projets, rendant son parcours parfois déroutant aux yeux de ses observateurs.

Mais tout ne se passe pas toujours comme prévu… Après une levée de fond prometteuse et une préparation à l’entrée en bourse, tout s’est effondré. Retour à la case départ et passage par la touche « reset ».

Ca fait partie de ces événements qui marquent une vie. Certains ne s’en remettent jamais. Michaël, lui, en a fait sa force, il en a même fait une conférence Tedx. « On se noie pas quand on tombe dans la rivière, mais quand on se laisse submerger par elle ! » telle est sa phrase fétiche.

De ces années de labeur il garde l’expérience, qu’il n’hésite pas à partager avec d’autres, « pour leur donner les clés qui me manquaient à l’époque ». Il essaye de comprendre son échec, il s’inspire de ces auteurs et conférenciers qui chamboulent ses anciennes certitudes: Eric Ries et son « Lean Startup », Simon Sinek et son « Start with why », et bien d’autres. Il aime décortiquer les problèmes, simplifier les parcours en se mettant dans la peau du client. Il est repéré par Gilles Auberger, ancien patron de Publicis dans l’Est de la France, qui lui offrira l’opportunité de rejoindre le collectif « The Connecting Place » dans l’emblématique bâtiment des Armements Seegmuller, à Strasbourg.

C’est là qu’il prend la direction de Jolifish Europe, avec ses anciens partenaires canadiens, qui souhaitent étendre leur marché. Il rachète les parts de la société de développement logiciel en 2017, et fait un 1er pivot stratégique en transformant la « boite de dev » en agence conseil et direction technique de projets innovants. De fil en aiguille, ses appétences avec la communication finissent par le pousser à reprendre en gestion des stratégies de marques et d’entreprises, qui voient dans cette fusion de compétences une nouvelle manière d’aborder leurs problématiques. Il ne cesse de tester de nouvelles méthodes, les mixe avec d’autres, avec ses propres outils et met au point de nouveaux process et de nouveaux applicatifs digitaux.

Ce sont toutes ces années d’expérience, d’essais et de rencontres qui lui donnent une facilité agaçante à décortiquer une problématique en peu de temps. C’est cet équilibre entre rationnel et artistique qui lui permet de déconstruire un projet qui semble dans l’impasse, et le réagencer en quelques touches successives pour lui donner un nouveau départ.

Michaël ne voulait pas relancer d’agence de communication. Il s’était même juré de ne pas replonger. Mais ce sont les projets, les clients, les rencontres et les formidables opportunités de notre époque digitale qui lui ont redonné l’envie de participer à l’histoire de ce nouveau projet. Même si NeoStoria n’est que la matérialisation administrative d’un savoir-faire collectif, elle est le résultat de toutes ces expériences cumulées, l’addition de toutes ces histoires qui permettent une nouvelle aventure qui donne envie d’être racontée.